Le Cher et ses barrages à aiguilles
⑥ Un barrage à aiguilles sur le Cher
Il reste 10 barrages à aiguilles sur le Cher. En France, il existe 124 barrages à aiguilles, dont 12 sur le canal du Nivernais.
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La navigation sur le Cher s’est développée avec la construction des barrages à aiguilles entre 1835 et 1841. Sur les 16 barrages construits entre Noyers-sur-Cher et Tours, il n’en reste que 10 dont 7 en Indre-et-Loire.
Un commerce actif a eu lieu jusqu’en 1920 avec le transport de marchandises telles que le bois, le vin, le charbon, la pierre de tuffeau… Cette navigation commerciale a pris fin avec le développement des transports par le chemin de fer et par la route.
La création du barrage à aiguilles, en 1834, est due à l’ingénieur français Charles Poirée.
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Ce système consiste en un rideau de madriers mis verticalement côte à côte et barrant le lit de la rivière. Ces madriers, ou aiguilles, d’une section de 8 à 10 centimètres et longs de 2 à 4 mètres, selon les barrages, viennent s’appuyer contre le butoir (heurtoir) du radier placé au fond de l’eau. Ils se dressent verticalement contre une série de fermettes en fer reliées entre elles par une passerelle. Celles-ci peuvent pivoter pour s’abaisser sur le fond de la rivière en cas de crue. Chaque barrage possède sa maison éclusière.
En 1926, le Cher a été rayé de la nomenclature des voies navigables.
En 1955, l’État a concédé la gestion du Cher et de ses ouvrages à un syndicat mixte.
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