Une loge de vigne

⑮ Une loge de vigne
Au début du XIXe siècle, cette loge de vigne était entourée
de 4 000 m² de vignes. Elle est en mauvais état et devra être restaurée.  

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Pour aller à l’étape ⑯ → Continuez sur la rue de la Châtellenie. Un peu plus loin, sur la gauche, en face de la rue Madame, vous apercevez le Grand-Logis, entouré des bâtiments modernes de l’école élémentaire.

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Au premier abord, on ne remarque pas cette loge de vigne, petit abri pour vigneron, enserrée dans le parcellaire urbain. C’est oublier qu’au début du XIX^e siècle, 4 000 m² de vignes entouraient la pièce de terre sur laquelle elle s’élevait.

Elle présente toutes les caractéristiques des « lubites », nom donné dans la vallée du Cher à ces petits bâtiments agricoles. C’est une construction de plan rectangulaire de 2,90 m sur 6,90 m, orientée est-ouest et comportant des ouvertures sur chacun des pignons.

Elle est bâtie en moellons calcaires revêtus d’un enduit, les chaînes et les encadrements sont en pierres de tuffeau. Son toit à deux pentes est recouvert de tuiles plates et n’a pas de gouttières.

À l’intérieur, elle comprend deux pièces séparées par une cloison.
Celle accessible par une porte donnant sur l’ancienne ruelle du Carroi aux Gauffres, actuelle rue de la Châtellenie, servait d’écurie pour le cheval avec un sol en terre battue et une mangeoire.
L’autre pièce était utilisée par le vigneron pour sa restauration et son repos. Ouverte à l’est par une porte et une fenêtre, elle est carrelée et comporte une cheminée en tuffeau et une niche faisant office de placard.
Le volume sous le toit pouvait servir de grenier.

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À quoi les pièces de la lubite
servaient-elles ?